« Mon petit » – Nadège Erika



« Rue Piat, c’est mon pays. Ma famille, c’est là-bas. Le bruit, la fantaisie, c’est rue Piat. Les facéties, c’est rue Piat. La répartie, c’est rue Piat. Surtout, la poésie, c’est rue Piat. » (P. 27)
 
« Dans sa cuisine étroite, ma grand-mère circulait entre la table en formica, les vieilles chaises en bois dépareillées, le buffet en pin recouvert  de laque blanche écaillée et la gazinière à quatre feux. » (P. 41)
 
« J’ai navigué toute mon enfance entre Belleville et porte de Montreuil, entre deux femmes qui se ressemblaient à peine. Deux maisons donc, boulevard Davout et rue Piat, deux ventricules d’un même cœur dont le battements ont rythmé mon existence depuis mon entrée au CP jusqu’à la troisième » (P. 47)
 
Et nous, de toute façon, on se fichait qu’EDF ou les huissiers viennent tout nous enlever aux portes de l’escalier 12 tant qu’il nous restait maman. » (P. 52) 
 
« ça n’avait pas été très intelligent de tomber amoureuse de Gustave à dix-sept ans et de lui faire des enfants à dix-neuf au seul motif qu’il était, disait-on, le plus beau du quartier. » (P. 220)

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