« Reine de coeur » – Akira Mizubayashi

« Mais là, ça vient, je crois, de la manière dont la musique fonctionne chez le personnage principal. Quand il entend de la musique, il voit des choses ; et, inversement, il entend de la musique quand il est en présence de certaines scènes… C’est très frappant » (P. 88)

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« Tribulations d’un Stradivarius en Amérique » – Frédéric Chaudière

« Les bûcherons, qui se sont écartés pour profiter du spectacle, obéissent à une ancienne tradition voulant que les épicéas destinés à la fabrication des violons soient tombés à la lune noire de janvier »

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Le temps où nous chantions – Richard Powers

Le temps où nous chantions50 ans de la vie des Etats Unis, de la deuxième guerre mondiale, en passant par les émeutes des noirs, le jazz, le Vietnam, etc, vus au travers de la vie d’une famille mixte, un couple qui n’a pas le droit pas se toucher en public !
Une famille dans laquelle le père juif allemand émigré en 1939 pour fuir le nazisme est un physicien qui travaille sur le temps . Il contribue à la conception de la bombe qui détruisit Hiroshima et Nagasaki. Lire la suite

« Bientôt viendront les jours sans toi » – David Trueba

Bientot-viendront-les-jours-sans-toi

C’est grâce au livre « Le monarque des ombres » que j’ai fait connaissance de David Trueba, cinéaste. Il avait adapté pour le cinéma un des romans de Javier Cercas, et parce que celui-ci lui appréciait son travail, et qu’ils étaient amis, Javier Cercas lui avait demandé de filmer l’entretien avec le dernier survivant ayant connu le jeune franquiste Manuel Mena dont l’histoire est retracée dans ce livre. Le hasard d’une mise en rayon dans la Médiathèque qui m’approvisionne en découvertes littéraires, fit le reste..

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« Les grands » – Sylvain Prudhomme

Les grandsCouto est triste. Il vient d’apprendre la mort de son amie de jeunesse, de Dulce, celle qui n’a pas quitté son cœur. Ils étaient tous deux les âmes du mythique groupe de musique Super Mama Djombo…Couto en était le guitariste, Dulce en était la chanteuse. Le groupe a réellement existé, il a fait chanter et danser la Guinée- Bissau. Un groupe que l’auteur a connu et écouté quand il vivait dans ce pays….
Couto est le fil conducteur, le personnage central de ce roman qui mêle à la fois musique et concerts, vie et concerts d’un groupe de musique, guerre d’indépendance contre les portugais, corruption et détournements de fonds pratiqués par les politiques, coups d’état, drogue et narcotrafiquants influents, départs des jeunes vers l’Europe….roman et histoire vraie du pays, mélange des cultures et langues européennes et africaines.

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« Le fracas du temps » – Julian Barnes

le-fracas-du-tempsPeurs, résistance, compromissions et lâcheté de l’un des meilleurs compositeurs russes sous le régime Stalinien, de Lénine à Nikita Khrouchtchev, contraint de plaire au pouvoir, écarté quand il ne plaisait plus.
Biographie d’un homme, qui au moment de la terreur stalinienne par peur de se faire arrêter devant sa famille, restait devant l’ascenseur de l’immeuble dans l’attente des hommes du NKVD il était « un homme qui comme des centaines d’autres dans la ville, attendait, nuit après nuit, qu’on vienne l’arrêter. » 
Cet homme est Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch, célèbre musicien russe

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« Amazone » – Maxence Fermine

AmazoneUne couverture pleine de mystères : des touches de piano, des cartes, des dés, un papillon et du café. Une incitation au rêve, à la détente, à la poésie, surtout quand on a beaucoup aimé « Neige » qui m’avait permis de découvrir Maxence Fermine.

Alors quand la belle jeune femme du vide-grenier m’a dit « 50 centimes », je lui ai donné un €uro… »Gardez tout, merci »…et le livre a commencé un nouveau voyage dans mes mains.
J’étais le premier à voyager avec ce livre, jamais ouvert, jamais cassé, le parfum du papier neuf…
Elle ne saura peut être jamais ce qu’elle a perdu en gagnant 1 €  

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« Sauver Mozart » – Raphaël Jerusalmy

Sauver MozartOtto Steiner, patient dans un sanatorium de Salzburg, nous fait partager, dans son journal du 7 juillet 1939 au 2 août 1940, sa vie de malade, la dégradation des soins, due à la mobilisation de tout le régime nazi pour l’effort de guerre. « Ni juif, ni non juif », il nous décrit avec un humour grinçant et cruel et grâce à des phrases courtes et percutantes les restrictions imposées au peuple mais peut être surtout aux malades incurables, les étages qui se vident du jour au lendemain de leurs malades dont le régime se débarrasse : « Je n’aurai peut être pas besoin de me suicider. On parle beaucoup d’euthanasie ces derniers temps…. ». Étages destinés aux premiers soldats, revenant du front, que le régime cache.Il sait que sa fin approche : « On verra ce qui tiendra plus longtemps, mes poumons ou mon porte-monnaie ».

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