
« Je suis revenue à la fin, pour l’embrasser avant qu’il ne soit trop tard. » (P. 21)
« Je suis revenue à la fin, pour l’embrasser avant qu’il ne soit trop tard. » (P. 21)
« Il m’aura fallu des années pour l’apprendre et une vie entière pour en comprendre le sens : pendant la guerre, mon père avait été du « mauvais côté ». » (P. 31)
Avocat de profession né en 1954….
« Au Pays du père, à part des dattes trop sucrées, y a que du pain de blé noir, de l’huile amère et des cailloux. Y a rien à faire, rien à manger. »
« J’ai cette image de nous trois, ses femmes, assises sur le canapé, attendant de voir qui sera prise. Rachel, avec son sourire à la Mona Lisa, qui essaie de faire comme si de rien. Moi qui affiche cette expression que j’ai apprise dans la rue, pour donner l’impression que je pense à des trucs vraiment très sales. Et cette pauvre Emily, toujours terrorisée. »
« Ma vie, c’est celle d’une immigrée ballottée entre deux terres, perdue entre deux mondes, ni tout à fait quelque part, ni jamais totalement ailleurs. »
« Dix ans, des dents de lapin, de grandes boucles noires et de longs cils, des taches de rousseurs autour du nez, des manières timides, des vêtements sages, un petit bouquet de magnolias à la main. »
« On ne te demande pas de faire des petits génies, seulement des normaux. Une fois encore, tu n’as pas voulu faire comme les autres, tu as gagné, et nous on a perdu. »
« Jamais elle ne sortirait du grenier. Son seul moyen d’observer le monde, ce serait à travers les livres. »
« ….ce qui se retrouve dans ces pages est le récit d’un voyage personnel, intérieur, la quête d’un garçon à la recherche de son père et, à travers cette quête, le désir de donner un sens utile à sa vie de Noir américain. »