
« La mort a deux visages, elle est double. Il y a celle qu’on donne et celle qu’on reçoit. J’ai été généreux. » (P. 13)
« La mort a deux visages, elle est double. Il y a celle qu’on donne et celle qu’on reçoit. J’ai été généreux. » (P. 13)
Présentation de l’éditeur l’Harmattan
Titre
« Ils essaieront de vendre jusqu’à une moitié de griffe de pingouin, un œil, s’ils savent comment le conserver . Le marché est immense, les musées veulent des dépouilles pour enrichir leurs collections, les marchands veulent vendre des dépouilles aux musées, les collectionneurs trouveront de jolies et chères boites à tabac fabriquées dans les becs, si c’est à la mode. » (P. 34)
« Je me considérerai comme mort quand je serai mort en français. Car je n’existerai plus alors en tant que ce que j’ai voulu être, par ma souveraine décision d’épouser la langue française. » (première phrase de la préface du livre)
Ecrivain américain, né en septembre 1878 à Baltimore et mort en novembre 1968
Il est décrit comme le « promoteur du socialisme aux États-Unis ».
« Le voilà le romancier,
Celui qui livre un texte qui fait bouger une oreille,
Lever un sourcil.
Ouvrir la bouche de stupéfaction.
De surprise.
Qui fait voir ce qu’on ne pouvait voir.
Qui fait découvrir un monde.
Subjectif.
Dont la description illumine le nôtre.
Par analogie.
Par l’intuition d’une analogie.
L’intuition qu’un rapport s’établit entre le récit et notre réalité.
Qu’une transposition de ce monde s’immisce dans le nôtre.
Tant et si bien que l’écrivain semble parler à notre place.
Et dire notre monde, quand il ne dit que le sien.
Et le dire mieux que nous ne le ferions.
Plus encore, semble dire ce dont nous n’avions pas notion.
Il faut faire confiance aux romans.
Quand ils ne cherchent pas à convaincre.
Mais à vaincre.
A vaincre l’inénarrable. (Sensible – P. 125)
« L’enfant d’immigrés reste l’arabe et demeure, quoi qu’il entreprenne, un voleur, un menteur et un bon à rien potentiels. On ne retire pas de son dos cette étiquette qui se balance comme un vilain poisson d’avril éternel. Il va devoir se coltiner cette image, et il va en concevoir une tristesse éperdue. » (P. 182)
Ecrivaine franco-algérienne …..
Ecrivain et journaliste italien….
« ….la beauté de ce pays c’est que même si tu ne joues pas, tu cours les mêmes risques. Mettons que tu restes tranquille dans ton coin et gères tes affaires : tôt ou tard arrive un type qui va essayer de t’enlever ce que tu as. » (P. 82)