
« La mort a deux visages, elle est double. Il y a celle qu’on donne et celle qu’on reçoit. J’ai été généreux. » (P. 13)
« La mort a deux visages, elle est double. Il y a celle qu’on donne et celle qu’on reçoit. J’ai été généreux. » (P. 13)
« Je me considérerai comme mort quand je serai mort en français. Car je n’existerai plus alors en tant que ce que j’ai voulu être, par ma souveraine décision d’épouser la langue française. » (première phrase de la préface du livre)
« L’enfant d’immigrés reste l’arabe et demeure, quoi qu’il entreprenne, un voleur, un menteur et un bon à rien potentiels. On ne retire pas de son dos cette étiquette qui se balance comme un vilain poisson d’avril éternel. Il va devoir se coltiner cette image, et il va en concevoir une tristesse éperdue. » (P. 182)
« C’est en écrivant qu’elle trouve un espace habitable. En concevant un univers et en le faisant advenir sur la page. Le chant est sa parole véritable. L’écriture sa planche de salut. Le chant est sa parole véritable. L’écriture sa planche de salut. » (P. 139)
« Si j’ai pu le faire, n’importe qui peut le faire. »….dernière phrase du livre..
« Finalement, ils étaient comme moi des rebuts abandonnés par leur compagnie vaincue. […] on aurait dit des animaux plutôt que des êtres humains. » (P. 42-3)
« Au fil des ans, j’en ai vu des jeunes hommes qui croient se précipiter sur d’autres jeunes hommes. Ils se trompent. Ils se précipitent à ma rencontre » (P. 182)…
« J’écris peut-être parce qu’on n’avait plus rien à se dire. » (P. 85)
« L’amour et la haine sont un voile devant les yeux : l’une ne laisse voir que le bien, l’autre que le mal. »
La vie d’une jeune gamin, l’auteur, dans les années 50-60….