« Tu mérites un pays » – Leïla Bouherrafa


Lien vers la présentation de Leïla Bouherrafa


  • « Avec mon prénom, ma foi était la seule chose que j’avais pu emporter de ma vie d’avant, et j’avais peur de ce qu’il pourrait advenir si elle disparaissait. » (P. 121)
  • « Il y a des choses, si on ne les fait pas immédiatement, au fond, on sait qu’on ne les fera jamais. Si je devais n’en citer que quelques-unes, je dirais aimer, pardonner, espérer » (P. 131)
  • « …je ne voyais aucun point commun entre tous les français que je connaissais » (P. 135-6)
  • « Ca m’a sauté aux yeux que la france était un paon
    Un pays trop fier qui avait un avis sur tout.
    Sur tout sauf, bien entendu, sa propre médiocrité.
    La France était un paon
    Un drôle de paon, beau, sublime et majestueux, qui se pavane, persuadé qu’il est le plus beau, le plus sublime et majestueux de tous les paons et que tous les autres paons du monde ne peuvent avoir ni plus belles plumes, ni meilleur coeur, ni plus grande âme. » (P. 150)
  • « Je pense que, dans la vie,il y a des choses qui ne devraient jamais avoir à se réclamer. Si je ne devais en citer que quelques-unes, je dirais l’amour, un corps, un logement. » (P. 170) 
  • « De toute façon, ce monde où tout irait bien, je ne l’appellerais pas «monde», car je ne voudrais pas parler de lui au masculin. Je l’appellerais Terre, Planète, Dune ou Création. Et dans ce monde que je nommerais au féminin, on ne pourrait être dévasté par rien. Á part, peut-être, l’amour, la liberté et la passion. » (P. 237)

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