
« Ce n’est pas seulement une odeur de linge lavé, propre, que je hume, mais bien celle d’une géographie de terre et de vent, sauvage et ample, étendue d’une infinité de contes, de fables, de chants, d’images que j’ai lus et regardés, et qui font de loi, sous les toits, dans les premiers pas du sommeil, dans ce lit tendu des ses draps nouveaux que mes grand-mères et grand-tantes ont jadis paré de fleurs, de courbes et d’arabesques avec leurs patientes aiguilles, un voyageur céleste et rassuré, un être vulnérable qui se sait pour un temps entouré et heureux.(P. 84)

