Indignation – Philippe Roth

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  •  j’étais très doué pour me contenter de ce que j’avais » (P. 27)
  • « Les passe-temps et festivités des quelque douze cents étudiants, se déroulaient derrière des portes cloutées, noires et massives, des fraternités et, en plein air, sur leurs vastes pelouses où, pratiquement par n’importe quel temps, on voyait toujours deux ou trois étudiants se lancer un ballon de foot. » (P. 33)
  • « Je suis tenté de faire mes bagages et de vider les lieux à cause de l’obligation d’assister au culte.
  • « Tu sais que la viande kasher doit être lavée tous les trois jours. Mon père prenait un balai de paille de riz et un seau d’eau, et il lavait toute la viande. Mais quelques fois il y avait une fête juive, et même si nous n’étions pas pratiquants nous-mêmes, nous étions des Juifs dans un quartier juif et, en outre, des bouchers kasher, alors ces jours-là la boucherie était fermée.» (P. 147)
  • « Le travail : il y a des gens qui aspirent au travail, n’importe quel sorte de travail, si pénible ou répugnant qu’il soit, pour chasser l’âpreté de leur vie et bannir de leur esprit les pensées qui tuent. » (P. 171)
  • « Les gens faibles ne sont pas inoffensifs . Leur faiblesse peut justement être leur force. » (P. 179-80)
  • Les Messner, ce n’est pas simplement une famille de bouchers. C’est une famille d’hommes qui braillent et qui hurlent, qui se fâchent tout rouge et qui se tapent la tête contre les murs. » (P. 180)
  • « Une pépinière de droiture morale, de patriotisme et de comportement personnel irréprochable, qualités qui sont requises de chacun des jeunes de ce pays si nous voulons gagner la grande bataillepour la suprématie morale engagée contre le régime impie du communisme soviétique. » (P. 218-9)
  • « il était d’accord avec le doyen pour penser qu’il n’existait rien dans la vie de plus sérieux que les règles, mais son jugement réprobateur s’exprimait sans aucun déguisement ; malgré quelques envolées d’éloquence à l’occasion. » (P. 220)
  • « Lejour où les négociateurs de la (P. 221)
  • « Avez-vous cru que vous étiez d’héroïques guerriers, à prendre d’assaut les résidences des jeunes filles, et à terroriser leurs occupantes ; » (P. 222)
  • « Dans la lutte pour occuper la colline abrupte cotée sur la crête escarpée de Corée centrale, les deux camps subirent des pertes si lourde que le combat se mua en un bain de sang fanatique, commme ç’avait été le cas pendant toute cette guerre. » (P. 230)

« Home » – Toni Morrison

homeFrank Money est hospitalisé dans une chambre d’hôpital psychiatrique. La chambre est située au dessus de la morgue de l’hôpital. Pourquoi est-il là, depuis quand…? il ne s’en souvient pas. 
Alors, il fuit, pieds nus, vêtu de sa seule chemise de malade. Il a été rapatrié aux Etats-Unis, traumatisé par ce qu’il a vu, par ce qu’il a vécu en Corée, par la mort de ses copains déchiquetés par des bombes. Pourtant, il ne souvient de rien d’autre, c’est ce qu’il dira au révérend Locke qui l’accueillera. Il a frappé chez lui par hasard, alors que »son corps était agité de violentes secousses, telle une victime de la danse de Saint-Guy, et ses dents claquaient de manière si incontrôlable qu’il ne pouvait émettre un son »
« Vous avez de la chance…. monsieur Money. Ils vendent beaucoup de corps, là-bas…à l’école de médecine… » lui dira le révérend, un bon samaritain.

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