
3 nouvelles à lire par nos gamins et ados quand ils s’estiment malheureux dans notre monde occidental
Plus sur Michel Piquemal
Extraits
- « Quand mon père est mort, il devait de l’argent au patron. Alors Lobo a décidé que c’était à moi de le rembourser. Et depuis, je creuse… je creuse comme une taupe ».
- « Quand il voit la devanture avec l’étiquette marquée « 10 Reals », c’est comme si sa tête se mettait soudain à exploser. A coups de pied, il tape comme un fou dans une grosse poubelle métallique ».
- « Elle revoit son regard affolé quand il s’est effondré dans ses bras, avec son ventre qui pissait le sang. C’était le regard d’un enfant. Ca lui donne un peu d’espoir. Mais des enfants qui jouent au couteau, des enfants qui connaissent à fond toutes les misères des hommes, toute leur lâcheté, toute leur cruauté, est-ce encore des enfants ? «
- « Je sais que Pedro a besoin de frapper… C’est sa façon à lui de supporter cette vie d’esclave. Il a dix-sept ans. six ans entre les pattes de Lobo. C’est assez pour avoir fait de lui un chien dressé, un molosse qui écume quand son maître lui dit de mordre. »
A reblogué ceci sur Gunnar Sewellet a ajouté:
critique littéraire : Les Orphelins d’Amérique de Michel Piquemal