
Tour à tour poétiques, baroques, souvent toujours d’actualité et intemporels malgré leurs 100 ans voire plus……Bref…parfaits pour lire quand on a quelques minutes devant soi, parfaits pour s’évader un peu…et relever les yeux afin de se rendre compte que rien n’a changé dans notre monde.
À méditer :« En aucun cas nous ne pouvons établir ce qui va arriver dans l’heure qui suit avec autant de sûreté que ce qui arrivera pendant les prochains millénaires. » (P. 75)
Éditions Cambourakis – 2013 – Traduction :Maurice Reganut & Péter Adam – 137 pages
Présentation de Dezsö Kosztolányi
Quelques lignes
- « Le manque de travail existe partout en ce monde. Mais le plus grand encore est le manque d’amour. » (P. 18)
- « Les mendiantes en général n’ont pas l’habitude de pleurer. Elles sont au delà des larmes. Leur douleur est depuis longtemps desséchée, aride, est depuis longtemps une affaire classée. » (P. 53)
- « Toi, ta situation est privilégiée, et c’est le contentement que tu dois partout professer, toi, afin qu’en nous dont la vie est plus dure, tu puisses maintenir, même en ces temps amers qui sont les nôtres, la foi et la confiance. » (P. 68)
« Ce n’est pas le respect des mots que j’enseignerais en premier à mes élèves. Les mots, de toute façon, on n’en manquera jamais. Je leur enseignerais à mépriser les mots faux et vides, ainsi seulement ils pourraient, plus tard, apprécier les mots pleins et vrais. » (P. 84)