Avec Capitaines des sables, on est bien loin du Brésil qui fait rêver, celui du Carnaval, des grandes plages de Copacabana, des belles filles siliconées en maillots de bains « timbres poste ». On voyage au contraire dans le Brésil qu’on ne montre pas, qu’on tait sur les brochures touristiques, celui de la violence, du vol, du viol, des favelas. Bien qu’écrit il y a plus de 80 ans, en 1937, Capitaines des Sables, n’en conserve pas moins, de ce fait une actualité brûlante.Les Capitaines des sables sont ces enfants abandonnés ou orphelins, vivant en groupe pour commettre leurs vols et autres méfaits. Ils sont une centaine, âgés de 8 à 16 ans, qui volent dans les maisons de riches, se cachent de la police, et n’hésitent pas à jouer du couteau…


