Découverte d’un auteur africain, de coutumes et croyances africaines, de la vie de l’Afrique de l’ouest et du peuple Malinké peu de temps après l’indépendance…A la suite des indépendance Fama ancien prince d’une tribu africaine est contraint, pour survivre, de suivre des enterrements dans le mosquées et au domicile des défunts. C’est la tradition…ceux ci peuvent durer jusqu’à quarante jours et réunir des centaines de personnes. Il est marié avec Salimata qui a été excisée, comme le veut la tradition. Elle est stérile malgré, grigris, décoctions, amulettes, mixtures, cornes de béliers, etc.
Critique du quotidien socialiste à la suite de l’indépendance, mais aussi un regard sur cette culture, cette langue, ces superstitions…..le moderne confronté à la tradition.
Connaitre Ahmadou Kourouma
Extraits
Partout, sous tous les soleils, sur tous les sols, les noirs tiennent les pattes ; les blancs découpent la viande et bouffent le gras » (P. 20) « Tu verras, disait-elle souvent alors que Salimata était une très petite fille; tu verras, un jour tu seras excisée. Ce n’est pas seulement la fête, les danses et les ripailles, c’est aussi une grande chose, un grand événement ayant une grande signification…….L’excision est la rupture, elle démarque, elle met fin aux années d’équivoque, d’impureté de jeune fille, et après elle vient la vie de femmes » (P. 34) « On n’apprécie pas les avantages d’un père, d’un pèreSauf quand on trouve vide la maison du père,On ne voit pas une mère, une mèrePlus excellente que l’orSauf quand on retrouve la case maternelle vide de la mère.Alors l’on marche, marche à pas comptésDans la nuit du cœur et l’ombre des yeuxEt l’on sort pour verser d’abondantes et brûlantes larmes »(P. 102)