"La délicatesse" – David Foenkinos

Hasard d’une rencontre dans une boîte à livres…espoir 

Nathalie vit avec François, ils s’aiment…Il l’avait accosté dans la rue, le grand amour avait fait le reste.

Amour cruellement interrompu par le décès, après coma, de François, renversé par une voiture alors qu’il courait avec des écouteurs sur les oreilles.

Détresse de la jeune femme, qui reprend son travail. Tous sont aux petits soins pour elle, mais malgré tout, Charles, le chef de service lourdingue tente sa chance….après tout cette jeune femme a peut-être besoin d’être consolée!

J’étais sur le point de lâcher le livre…Mais j’ai poursuivi, séduit par l’écriture émouvante de l’auteur pour décrire la détresse de la jeune femme, plus que par le fond de l’histoire.

Heureusement, tous ses collègues de travail sont attentionnés, le chef lui demande gentiment, sans lui mettre la pression où en est le dossier 114, jusqu’au jour où il lui dit « Tu me manques »…

Et arrive le deuxième homme, Markus…maladroit 

Le trio amoureux est constitué, le livre peut se poursuivre, alternant humour, bons côtés, côtés sirupeux et guimauve.

Beaucoup en avaient parlé, j’en espérais trop sans doute.

Éditeur : Folio – 2019 – ¨Parution initiale en 2009 – 209 pages


Lien vers la présentation de David Foenkinos


Quelques lignes

  • « Personne ne pouvait imaginer qu’il lui arrivait d’avoir peur de ce bonheur, peur qu’il puisse contenir la menace du malheur. Il lui arrivait de se reprendre quand elle disait : « Je suis heureuse », sorte de superstition, sorte de souvenir de tous ces moments où la vie avait finalement penché du mauvais côté. » (P. 26)
  • « Il pensa alors qu’il y avait quelque chose de pire que d’être rejeté par une femme que l’on aime : devoir la croiser tous les jours. Se retrouver à tout instant près d’elle, dans un couloir. » (P. 63)
  • « Au cours d’une histoire sentimentale, l’alcool accompagne deux moments opposés : quand on découvre l’autre et qu’il faut se raconter, et quand on n’a rien plus rien à se dire. » (P. 140)
  • « Et pour définir l’ampleur d’un ragot, il suffit de calculer la recette des machines à café. » (P. 157)

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