« La fille qui marchait sur l’eau » – Siddharth Dhanvant Shanghvi

Belle rencontre avec cette Inde des années 20…

1920 bien sûr..

Avec un couple d’amis, grands voyageurs et amoureux fous de l’Inde, nous avons échangé quelques uns de nos coups de cœur littéraires afin de passer intelligemment ce confinement.. qui, finalement ne fut nullement source d’ennui, bien au contraire.

Belle rencontre de deux femmes, autour desquelles s’articulent les deux parties principales du roman, Anuradha Gandharva qui va se marier avec le docteur Vardhmann Gandharva et Nandini Hariharan, jeune fille capable de marcher sur l’eau, fille adoptive d’Anuradha qui a perdu dramatiquement son fils Mohan, petit génie de la musique.

Rencontre avec cette Inde dans laquelle le fantastique côtoie les réalités extrêmes de la vie, où les belles mères peuvent gâcher la vie de couple, (ce n’est pas propre à l’Inde), où les enfant meurent….où l’on rêve d’amour…un amour difficile à trouver.

Quand on contemple le beau corps de la couverture, on ne soupçonne pas les dures épreuves subies par les personnages dans certaines pages. 

Oui, il n’est pas facile de se faire une place dans la société indienne superficielle des Blancs, des Anglais. 

Mais la sagesse indienne permet de surmonter bien des épreuves

Éditions : Les deux terres – Traduction : Bernard Turle – 2004 – 455 pages


Lien vers la présentation de Siddharth Dhanvant Shanghvi


Quelques lignes

  • « Un homme, c’est comme un tapis : mets le à tes pieds une fois et tu pourras lui marcher dessus toute ta vie. » (P. 27)
  • « La vie est comme ça. Elle nous fait imaginer l’inimaginable. Elle pousse notre imagination au-delà de ses limites, et puis le cœur suit » (P. 109)
  • « Le souvenir du bonheur est aussi déchirant que son absence. » (P. 316)
  • « ….certaines choses n’ont pas d’explication. Elles ne répondent à aucune logique. La seule façon de les dépasser, c’est de les traverser : il faut les vivre pour s’en débarrasser. » (P. 448)

Laisser un commentaire