
Alors une seule solution s’offre à lui : émigrer vers des cieux meilleurs, vers ces îles paradisiaques, dans lesquelles on cultive le café… Partir, c’est s’engager dans un long voyage de trois mois dans les cales d’un bateau surchargé…partir sans être certain d’arriver à bon port. Sa femme et sa fille ne verront jamais le paradis attendu…elles ne pourront résister aux épidémies, leur corps sera jeté en mer…A l’arrivée, il faudra attendre, toujours attendre le bon vouloir des autorités pour décrocher le lopin de terre qui permettra d’espérer la richesse tout accepter y compris travailler dans la mine…
Début d’un parcours peuplé d’embûches, un parcours auquel il n’était pas préparé….