Écrire pour crever un abcès, pour comprendre un pan de l’histoire familiale et de la grande Histoire de l’Espagne, pour comprendre une honte, pour comprendre le choix d’un homme, d’un parent présent dans son arbre généalogique, écrire pour mieux connaître sa famille, pour mieux se connaître…tel pourrait l’objet de ce livre « Le Monarques des ombres ». Livre après livre, Manuel Cercas se penche sur des aspects méconnus de la grande Histoire et plus particulièrement sur la guerre d’Espagne, le fascisme.. On ne peut le soupçonner d’avoir été favorable aux thèses franquistes, loin de là. Depuis toujours il sait qu’un de ses grands oncles Manuel Mena (frère de son grand-père maternel) a été tué à 19 ans. Il était sous-lieutenant dans l’armée franquiste. Une rue du village d’Ibahernando dont est originaire une partie de la famille maternelle de l’auteur porte encore le nom de Manuel. Il a entendu parler de lui par sa mère qui se souvient d’un jeune homme souriant qui lui offrait des cadeaux.


J’avais beaucoup aimé 
