
Siggi se met alors à écrire, écrire, sans jamais s’arrêter. Cahier après cahier, jour après jour, mois après mois il raconte le plat pays, les brumes et le froid de cette Allemagne du Nord, son père policier, son ami peintre, les derniers mois de guerre, l’après guerre. Personne en peut l’arrêter.
Jens Ole Jepsen, son père, était le responsable du poste de Police de Rugbüll. A vélo il effectuait son travail de policier de l’Allemagne nazie, surveillait les gens, et surtout faisait respecter sans état d’âme les décisions prises par le régime. Toutes les décisions, même celles qui touchaient ses amis.