
Sitam, jeune homme fou de jazz et de littérature, jeune homme sans le sou, part avec la môme Capu dont il est amoureux. Dès la première page le narrateur écrit : « Je pense à la musique , à la littérature, je n’ai plus que ça dans l’estomac, J’agite une pensée de fortune. Ce sera de plus en plus difficile pour ceux qui voudront se mettre à écrire […] Même pas terminé le premier que je voudrais en entamer d’autres ». Cette première page m’a laissé à penser que l’auteur se présentait…
Nous allons les suivre, dans leur vieille 309 Peugeot, dans leur voyage vers Amsterdam. Ils fuient Paris, son insécurité, les attentats islamistes…Lesquels ? On ne le saura pas. Ils rencontreront Benji et la mère Flouchat, qui utilise Benji quand elle a envie, ce qui donnera lieu à des pages jubilatoires.