
Celle de ces saisonniers, cueillant des légumes, des fruits, se déplaçant d’une exploitation à l’autre, d’une saison à l’autre, passant de la boue des asperges, au soleil des abricots, puis au froid des olives, trimant courbés comme des bêtes parfois sous la pluie, vivant et se déplaçant dans des véhicules dont personne ne voudrait au gré des récoltes et des besoins de la nature….Un jour embauchés, le lendemain inactifs, les fruits n’étant pas assez mûrs pour être commercialisés. Payés au rendement, au kilo ramassé, et souvent non défrayés pour les temps de transport du mas provençal au champ ou au verger…Dure vie des saisonniers que nous ne soupçonnons pas quand nous mordons dans nos abricots.