« Le pain des français » – Xavier Leclerc




Indignation – Philippe Roth

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  •  j’étais très doué pour me contenter de ce que j’avais » (P. 27)
  • « Les passe-temps et festivités des quelque douze cents étudiants, se déroulaient derrière des portes cloutées, noires et massives, des fraternités et, en plein air, sur leurs vastes pelouses où, pratiquement par n’importe quel temps, on voyait toujours deux ou trois étudiants se lancer un ballon de foot. » (P. 33)
  • « Je suis tenté de faire mes bagages et de vider les lieux à cause de l’obligation d’assister au culte.
  • « Tu sais que la viande kasher doit être lavée tous les trois jours. Mon père prenait un balai de paille de riz et un seau d’eau, et il lavait toute la viande. Mais quelques fois il y avait une fête juive, et même si nous n’étions pas pratiquants nous-mêmes, nous étions des Juifs dans un quartier juif et, en outre, des bouchers kasher, alors ces jours-là la boucherie était fermée.» (P. 147)
  • « Le travail : il y a des gens qui aspirent au travail, n’importe quel sorte de travail, si pénible ou répugnant qu’il soit, pour chasser l’âpreté de leur vie et bannir de leur esprit les pensées qui tuent. » (P. 171)
  • « Les gens faibles ne sont pas inoffensifs . Leur faiblesse peut justement être leur force. » (P. 179-80)
  • Les Messner, ce n’est pas simplement une famille de bouchers. C’est une famille d’hommes qui braillent et qui hurlent, qui se fâchent tout rouge et qui se tapent la tête contre les murs. » (P. 180)
  • « Une pépinière de droiture morale, de patriotisme et de comportement personnel irréprochable, qualités qui sont requises de chacun des jeunes de ce pays si nous voulons gagner la grande bataillepour la suprématie morale engagée contre le régime impie du communisme soviétique. » (P. 218-9)
  • « il était d’accord avec le doyen pour penser qu’il n’existait rien dans la vie de plus sérieux que les règles, mais son jugement réprobateur s’exprimait sans aucun déguisement ; malgré quelques envolées d’éloquence à l’occasion. » (P. 220)
  • « Lejour où les négociateurs de la (P. 221)
  • « Avez-vous cru que vous étiez d’héroïques guerriers, à prendre d’assaut les résidences des jeunes filles, et à terroriser leurs occupantes ; » (P. 222)
  • « Dans la lutte pour occuper la colline abrupte cotée sur la crête escarpée de Corée centrale, les deux camps subirent des pertes si lourde que le combat se mua en un bain de sang fanatique, commme ç’avait été le cas pendant toute cette guerre. » (P. 230)

« Les demoiselles de Fontaine » – Cătălin Mihuleac


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« Abraham ou la cinquième alliance » – Boualem Sansal

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« Le Nobel des massacreurs – Claudine Desmarteau

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« Le cercle des héros anonymes » – Pedro Correa

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« La Maison aux Chiens » – Caroline Hussar


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« Les Passeurs de livres de Daraya » – Delphine Minoui ( Sous-titre : une bibliothèque secrète en Syrie à Daraya)

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Le courage des innocents – Véronique Olmi

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Quelques lignes

  • « Il sait qu’un enfant placé, un enfant des tribunaux, des foyers, des prisons, un enfant sans pays, sans guide, sans repère, sans adulte, n’est pas seulement un en danger, en souffrance, en sursis, pas seulement évalué, surveillé, menacé. Chaque enfant de l’institution est en concurrence avec le reste du monde. » (P. 104)
  • « …ces enfants ne marchent pas comme nous sur les mines. Ils sont les mines. Et le jour où ils sortiront de terre et prendront feu, ce sera légitime et dangereux. » (P. 104)
  • « le voyage en bus dure de plus de treize heures, fréquemment interrompu par les alertes aériennes. Ils traversent un pays qui ne s’appartient plus et dont ils semblent remonter le courant, car d’est dans l’autre sens que se concentre la circulation, c’est la zone occupée que l’on fuit. » (P. 131)
  • « Quand les Russes sont arrivés, les bénévoles de la Défense territoriale, des brigades d’assaut aérien et des brigades mécanisées les ont chassés et ils ont tenu leurs positions près du pont, mais après…Qu’est-ce que tu veux faire…Après les Russes ont largué leurs bombes ! Et puis ils ont pris le contrôle de Kherson et d’autres villes de la région, comme tu le sais. Et maintenant…ça m’étonne…maintenant on ne les voit plus, les policiers, les douaniers, les soldats ukrainiens, tous remplacés par les Russes du jour au lendemain. » (P.133-4)
  • « Dire que les ukrainiens se tuent entre eux et font des mises en scène avec leurs morts, c’est de la saloperie de propagande, et je ne veux pas qu’Olena entende ça. » (P. 135)
  • « Kherson n’est plus aux Ukrainiens. Elle est au Russes. Et toute sa région aussi. Et bientôt l’Ukraine entière. Les Russes le veulent. Ils le disent dans leur langue devenue officielle est obligatoire. Ils disent, Nous sommes là pour toujours. Ils l’écrivent sur les murs. Ils l’affichent dans les rues sur les places, des panneaux géants.» (P. 140)
  • « Mais il apporte avec lui un vent de liberté et d’Occident, il est venu à eux, comme eux veulent aller à l’Union européenne, le pays se bat pour ça, depuis huit ans, et la révolution de la dignité, place Maïdan à Kyiv, a déclenché la fureur de Poutine, et l’annexion de la Crimée. Entre Ben et eux la confiance est immédiate. » (P. 145)
  • « Ca arrive tous les jours dans tout le pays, une guerre sans merci et sans loi, le crime à grande échelle, au nom du bien. » (P. 150)« En Ukraine, les femmes, les enfants, les hommes sont des jouets sur lesquels s’exerce une domination illimitée, l’autorisation et l’encouragement à la cruauté y rendent toutes les expériences possibles. » (P. 151)
  • « Et maintenant tous le savent : la barbarie n’est pas bestiale. Elle est humaine. Ils écrivent, c’est de la barbarie. Mais une fois qu’ils ont écrit ce mot, ils ne savent pas quoi en faire. » (P. 152)
  • « Ainsi la ville est envahie par deux présences inévitables : les Russes et les fantômes des absents. » (P. 156)
  • « Pourtant Poutine l’a dit, hein, cette invasion pour lui, c’est juste une «étape»…. »
  • « …Ben, les Russes transfèrent les enfants des foyers, ceux des instituts pour mineurs handicapés et ceux des orphelinats vers la Russie […] …une fois en Russie on change leur identité et on les envoie se faire adopter aux quatre coins du pays. […] un système de déportation à grande échelle.» (P. 174-75)
  • « …les champs sont pétris d’éclats d’obus et de mines. Elles sont dans la terre et dans la mer, des océans de flammes et d’explosions, des mers de feu, et dans les champs, et dans les terrains de jeux, les maisons squattées par les Russes puis abandonnées, des mines encore, dans les poussettes, dans les chaussures, dans les pianos, sur les stylos, les poignées de porte, sur les chats, et sur les cadavres aussi. Partout ces explosifs qui ressemblent à des jouets, à des fleurs qui ont la couleur de l’herbe ou celle des feuilles tombées au sol, des mines qui s’appellent «papillons ». La mort à portée de main. Et pour des dizaines et des dizaines d’années, de générations entières l’explosion. » (P. 189)
  • Qui aurait cru qu’un jour ces enfants seraient transformés en butin de guerre ? Que l’ennemi les voudrait autant que nos terres, nos villes et nos mers . » (P. 198)
  • « On fait taire les enfants et on les planque, mais est-il possible qu’ils disparaissent par milliers, depuis des années et des années. » (P. 216)
  • « Il a fallu seulement deux mois pour que des dizaines de milliers de maisons soient détruites ; et des centaines d’écoles, des bibliothèques, des musées, des imprimeries, des librairies, qu’est-ce qu’ils vont apprendre, ces enfants-là, à part que les adultes sont des salauds. » (P. 220)
  • « ..selon Poutine tout enfant né sur le sol occupé par les Russes, est russe…. » (P. 245)
  • « Les nazis avaient pris deux cent mille enfants polonais et trois cent mille dans d’autres pays occupés, ensuite ils étaient adoptés par familles aryennes. Si on a accepté ce trafic hier, si on l’accepte aujourd’hui, alors on l’acceptera demain, on l’acceptera toujours. » (P. 248)
  • « si tu veux vaincre tes ennemis, éduque ses enfants. » (P. 267)
  • « Les enfants. Les enfants disparus, transformés en soldats, en orphelins, en Russes. L’absence de ces enfants comptera, ils manqueront au monde et le monde les regrettera, il le sait et ça le déchire. Personne ne s’en remettra. «Notre planète est le lieu idéal pour la vie » (P. 268)

« Houris » – Kamel DAOUD

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