Thovma Khatissian va mourir, il vit ses dernières heures.C’est le moment où toute sa vie défile, où ses dernières pensées conscientes lui viennent à l’esprit. Cette conscience qui s’échappe de son corps est le conteur, personnage irréel qui va nous parler pendant tout ce roman. Une forme de double qui le confronte à son passé et surtout à celui de sa famille, à ses origines. Un double qui au fil des pages sera tantôt « le conteur », tantôt « Meddah », ce double, cette conscience l’interrogera.
La construction est originale et plaisante
Thovma est né en 1915, pendant ce génocide arménien, si peu évoqué en littérature…il est l’un des derniers contemporains de cette horreur…Une horreur que sa famille a vécu.
Ne sortez pas les mouchoirs…préparez-vous à vivre une aventure dans laquelle le burlesque, la farce, côtoient l’Histoire, la vraie, la farce, l’horreur.
Cette haine que portent les Turcs et Kurdes aux Arméniens est une haine ancestrale, viscérale.
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