
« Très peu d’hommes en ce bas monde ont été assez chanceux pour connaître des années durant la solitude du cachot assortie de la camisole de force. Là fut ma bonne fortune. » (P. 267)

« Très peu d’hommes en ce bas monde ont été assez chanceux pour connaître des années durant la solitude du cachot assortie de la camisole de force. Là fut ma bonne fortune. » (P. 267)
J’ai découvert l’existence d’Asli Erdogan très récemment…Elle présentait sur France Inter, un matin de fin mars, la traduction et la parution en France de son premier livre : « L’homme coquillage ». Il était impossible de ne pas se passionner pour cette voix de la littérature turque. D’une part parce que c’est une littérature que je connais mal et qui est peu présente dans nos rayons, mais je me trompe peut-être. D’autre part, car j’apprenais que cette militante avait été victime à plusieurs reprises de la chasse aux sorcières menée par le président de la République turque Recep Tayyp Erdogan et avait connu à plusieurs reprises, la prison et la torture…Prison et torture thèmes du roman « Le bâtiment de pierre ».