
Réalité, superstitions et croyances populaires s’imbriquent dans ce récit plein de mystères, de poésie et de cruauté.
Un regard sur l’Afrique minée par les guerres, dans laquelle « la femme n’est personne« , où « les pères n’accordent pas d’attention à leurs filles, ils ne leur parlent pas souvent et ne leur prodiguent jamais de caresses, encore moins en public. La tendresse est l’affaire de la mère«
C’est toujours agréable de découvrir un nouvel auteur même s’il est parfois un peu déroutant
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Quelques extraits
- La plume pèse, l’oiseau pèse aussi, le plus léger est celui qui sait voler » (P. 64)
- Tous les matins la gazelle se réveille en sachant qu’elle doit courir plus vite que le lion ou elle sera tuée. Tous les matins le lion se réveille en sachant qu’il doit courir plus vite que la gazelle ou il mourra de faim. Peu importe que tu sois un lion ou une gazelle : quand le Soleil point, il vaut mieux que tu commences à courir (P. 77)