
Ces 8 nouvelles constituent presque un roman qui nous décrit la vie dans les kibboutz, une vie qui était assez idéalisée pendant ces années, mais la réalité est toute autre : égalité entre tous, décisions collectives même en ce qui concerne le choix des études supérieures de chacun, logements spartiates ….
Un éclairage intéressant sur cette période, sur cette expérience, sur les failles de ce système, l’atmosphère, le poids de ces organisations sur les rapports humains, le désir de chacun de faire progresser son kibboutz mais aussi le désir de s’en échapper de vivre une vie de libertés de choix et d’action….
Système idéalisé mais finalement pas vraiment enthousiasmant.
Connaitre Amos Oz
Extraits
- « Primo, les jeunes gens garçons et filles sans exception, avaient l’obligation de travailler au kibboutz trois ans après leur service militaire. ensuite seulement ils pouvaient envisager de fréquenter l’université. Sinon, il n’y aurait bientôt plus personne pour traire les vaches. Secundo, les cadeaux offerts par les parents riches portaient un sérieux coup à l’esprit d’égalité. Et tertio les jeunes devaient étudier une discipline utile au kibboutz »
- « C’était à la communauté et non aux parents biologiques d’élever les enfants . Ici tout appartenait au groupe, nous dépendions les uns des autres, et donc les enfants devaient être également à tout le monde »
- « La mort est une anarchiste…la mort n’est pas sensible aux statuts, aux richesses, au pouvoir ni aux titres ronflants; nous sommes tous égaux à ses yeux. »