Samira El Ayachi

« Lire en contexte de famille nombreuse,c’est gratter un trou de souris où y mettre ses rêves en attendant. En attendant l’aurore,celle de l’âge émancipation, je cherche en dehors de moi mon salut,je finis par revenir sur ma terre promise. Dans mes cahiers. M’accrocher à la boucle, aux deux petits ponts,au bâton avec à la fin une petite queue de souris. Aux voyages possibles qu’offre l’école de la République. À tout ce que j’attends et qui arrivera nécessairement par le travail aimant, par les livres. L’émancipation ne viendra que par l’école. J’en reviens finalement à mes doudous, à mes fétiches, à mes livres. À la fin des fins, c’est le seul espace de nuit et de noir où je viens par l’effort creuser de la lumière, chercher ma part de ciel.Découvrir à mon tour comme le peintre Soulages l’a fait, Cette lumière secrète venue du noir. Je ne vois pas d’autre issue.Et vous ? » (P. 101-2)

« Et puis, un soir, quelque chose se passe. J’ouvre Zola. Je lis Zola. Germinal dans mes bras. Et je pleure. » (P. 127)

« Seuls les livres m’apaisent. M’offrent un espace plus grand que celui qui nous encombre.. » (P. 226-7)

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