
René, qui, par sa personnalité, l’a forgé et lui a permis d’être cet homme libre, ce saltimbanque de cirque qui vécut mille vies, et ce jongleur de mots que j’avais découvert avec « Fils du feu« . Aussi, quand j’ai vu en rayon, « Quand Dieu boxait en amateur », aucune hésitation ne m’a effleuré l’esprit…il fallait à tout prix que je le lise. Vite…
Comme dans « Fils du feu », son père, René, en est le personnage principal. « Car c’était lui, mon père, qui fut tout à la fois mon premier homme, ma première parole, ma première étincelle et ma première aurore. »
Un père dont il accompagne, dans les premières pages, les derniers instants dans une banale chambre d’hôpital de Besançon. Un père si discret, qu’il profitera d’un instant d’assoupissement de Guy pour quitter le monde. Parti sans dire au revoir…René était né 73 ans plus tôt dans le même hôpital, trois étage plus bas !
La boucle est bouclée.