
Le cadre du roman n’est pas des plus folichons, loin de là…des maisons toutes identiques avec un jardinet autour, dans une banlieue. Les gamins jouent dans une casse de voitures proche du fond du jardin. Jardin où s’ébattent quelques chèvres miniatures, passions de la mère… une mère effacée que la gamine narratrice compare à une amibe.
La maison simple n’est pas banale :« À la maison, il y avait quatre chambres. La mienne, celle de mon petit frère Gilles, celle de mes parents, et celle des cadavres »…des cadavres qui sont, en fait, des trophées de chasse ramenés par le père qui les contemple, les caresse amoureusement, et surtout interdit qu’on les touche.