« ….ce matin-là comme les autres, l’humour, l’apostrophe et une forme théâtrale d’indignation étaient les juges et les éclaireurs, les bons et les mauvais génies, dans une tradition bien française qui valait ce qu’elle valait, mais dont la suite allait montrer que l’essentiel du monde lui était étranger.. » (P. 51)
Ce matin du 7 janvier 2015, la conférence de rédaction de Charlie était bien avancée, tout le monde rigolait..des bruits de pétards pas assourdissants, et Philippe Lançon reprend conscience, couché par terre. Silence….Il voit des bouts de salle, « le crâne éclaté de Bernard Maris » à ses côtés, une secrétaire arrive affolée.
Dans la bouche de Philippe des dents se promènent.. Il ne peut parler et est incapable de bouger, et n’a pas encore de douleurs. Ses seules préoccupations : Que sont devenus les autres, ou est son téléphone, son vélo ?
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