Sindbad quitte son domicile un matin avec soixante pengos en poche….il doit acheter une robe à sa fille. Mais la journée sera longue, et au fil des rencontres, ou des ballades en calèche, les pengos s’envolent. Sindbad, c’est le nom du héros du roman « Sindbad ou la Nostalgie » de Gyula Krúdy, un nom que Sándor Márai donnera à son personnage principal qui n’est autre que Gyula Krúdy lui-même.
Un personnage, un auteur qu’il aime et veut honorer, et surtout qui fait partie de la culture hongroise.
Découvrir un peu plus deux auteurs, découvrir une époque, un pays voisin, mais si loin de nous, belle tentation de lecture…! une tentation déçue en partie.
Certes le lecteur découvrira un peu plus cette société hongroise, Budapest et certains de ses lieux emblématiques, ses cafés, ses restaurants, sa culture, mais aussi la cuisine hongroise, les lectures de Krúdy, les auteurs et le peuple hongrois, les femmes qu’il aimait tant séduire, la littérature hongroise, l’hiver et l’été hongrois…mais les phrases longues, passant du coq à l’âne, sont parfois déroutantes.


Il y a quelques mois, par hasard, je découvrais Sándor Márai avec Les Braises et la Sœur ..Et les quelques mots écrits sur la quatrième de couverture de « Ce que j’ai voulu taire » que je feuilletais dans la bac des livres à ranger en rayon de la Médiathèque m’ont interpellé : « Longtemps présumé perdu avant d’être retrouvé et de paraître en 2013… »…
Henri, vieux général de 75 ans vit seul dans son château avec sa très vieille nourrice qui le sert toujours, malgré son grand âge. Il a invité, pour un souper au château, un vieil ami, Conrad qu’il n’a pas revu de puis plus de 41 ans…Ils ont été condisciples dans les écoles d’officier, et ont été très proches pendant toutes ces années, malgré la différence de leurs caractères, de leurs origines sociales et fortunes personnelles. La famille d’Henri était invitée par l’Empereur, alors que Conrad devait s’endetter pour payer ses uniformes et son loyer.
