Carlos Ruiz-Zafón

« ….rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s’ouvre vraiment un chemin jusqu’à son cœur. Ces premières images, l’écho de ces premiers mots que nous croyons avoir laissés derrière nous, nous accompagnent toute notre vie et sculptent dans notre mémoire un palais auquel, tôt ou tard – et peu importe le nombre de livres que nous lisons, combien d’univers nous découvrons – nous reviendrons un jour. » (« L’ombre du vent«  – P. 14)

« Le jour où vous comprendrez que le commerce des livres c’est malheur et compagnie, et où vous déciderez d’apprendre comment on cambriole une banque ou, ce qui revient au même, comment on en fonde une, venez me voir et je vous expliquerai deux ou trois choses sur les serrures. » (« L’ombre du vent » – P. 73)

« Les livres sont des miroirs, et l’on n’y voit que ce qu’on porte en soi-même… » (« L’ombre du vent » – P. 222)

« L’ombre du vent » – Carlos Ruiz Zafón

L'ombre du ventLe jeune Daniel, découvre grâce à son père libraire à Barcelone, un lieu secret méconnu de tous, « Le Cimetière des livres oubliés »…où sont gardés au secret, loin du monde, des livres ayant disparu de la circulation, non réédités…
Le maître des lieux et son père l’autorisent à choisir un livre, à condition qu’il en prenne soin pendant toute sa vie. Alors ce sera « L’ombre du Vent » de Julian Carax…qu’il s’empresse de lire. Il découvre que tous les livres de cet auteur ont disparu, tous brûlés..Il tient en main un petit trésor. Chaque livre reflète une partie de la personnalité de son auteur, dit-on. Alors Daniel va tenter d’en savoir plus sur Julian Carax, auquel très rapidement il s’attachera, sans pouvoir le rencontrer puisqu’il est mort. 
Les livres font la vie de Daniel : il vit aux côtés de son père veuf, qu’il aide de temps en temps, dans sa librairie.

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