
Un beau livre sur l’amitié : un livre qui aurait pu faire une belle pièce de théâtre.
Mais un livre dans lequel on découvre un Sorj Chalandon écrivain et non plus le Sorj Chalandon journaliste reporter-écrivain qu’on je m’attendais à trouver, que j’ai connu dans « Retour à Killibegs », dans « Mon traître » et en partie dans « La légende de nos pères ».
J’avoue que j’ai été un peu décontenancé au début du livre…. Progressivement je suis entré dans l’histoire, et j’ai passé de bons moments et j’avoue que j’ai été touché par certains passages
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Extraits
» Un jour, il t’arrivera un accident… » » au moins je ne mourrai pas d’ennui » « Le bosco se relit. Il relit le professeur qui déserte, il relit Berthevin qui ment. Il n’est ni en colère, ni amer, ni révolté. juste, il est inquiet. Il se demande combien de temps encore Léo frappera la cloche, combien de temps Ivan ouvrira les rideaux, les fenêtres et les volets. Il se demande combien de temps encore, Madeleine changera les draps, arrangera les oreillers, fera la poussière, dressera la table et fleurira le salon. Il se demande combien de temps encore Berthevin allumera l’électricité dans la maison. Combien de temps encore Paradis ouvrira les portes, et remontera la petite horloge « (P.97)