Jean Pierre, 67 ans, vieux grincheux…est hospitalisé, couché dans un lit, incapable de marcher à la suite d’un accident et d’une fracture du bassin.. Il est seul dans sa chambre…il a le temps de penser, et d’observer entre deux sommeils l’hôpital, ses menus, son personnel, ses médecins, ses kinés…..
Il a peu de visites, à part un jeune flic qui essaye d’interroger Jean Pierre et une gamine de 14 ans qui n’en veut qu’à son ordinateur pour aller sur Facebook.
Peu à peu les souvenirs lui reviennent…Toute personne hospitalisée une fois dans sa vie se reconnaîtra dans Jean Pierre, retrouvera grâce à son humour des expériences vécues, des comportements de soignants, la douceur de certains, alors que vous n’êtes que « le bassin » pour d’autres, un cas impersonnel parmi d’autres pour certains spécialistes…
« Bon rétablissement » remplacera avantageusement le bouquet de fleurs, la boite de chocolats traditionnels que l’on porte à toute personne hospitalisée…il la fera sourire, soyez en assurés…Offert à une infirmière, à un docteur, il pourra le faire sourire ou rire…jaune en lui montrant les mauvais cotés de son attitude, les travers de son comportement…
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Extraits
- « L’espoir, c’est bon pour les rêveurs et les adolescents. Moi j’ai des souvenirs » (P. 46)
- « L’espoir fait surtout vivre ceux qui en tirent profit. »(P. 58)
- « Je remarque que la pudeur s’accroît avec l’âge, l’étendue de ses ravages et de ses ramollissements…si je remarche un jour correctement, je le devrai sans aucun doute à ce champion du scalpel et des rapports humains » (P. 98)
- « Que les gens croient , qu’ils ne croient pas, c’est leur problème. A chacun de se débrouiller avec la vie, la mort, les questions sans réponses et les doutes sans choix. Mais qu’on ne vienne pas se mêler de me dire ce que je dois croire ou ce que je dois faire » (P. 151)
- « On peut juger de la santé d’une société à la place qu’elle donne aux jeunes et aux vieux » (P. 176)
- « Si on me rendait d’un seul coup le temps dilapidé à attendre qu’il passe, si on me remboursait les minutes stériles, j’aurais combien an banque? Des mois? Des années? » (P. 185)
- « La santé, on y pense quand on ne l’a jamais eue, ou quand elle s’effiloche. La vie, on s’y accroche lorsqu’elle est en danger. La jeunesse on en parle toujours au passé. » (P. 212)
- « Facebook c’est sa drogue…il faut être encore jeune ou crever de solitude ou d’ennui pour accepter autant d’amis dont la plupart viennent d’on ne sait où, dont on s’est passé avant d’ouvrir son compte et en compagnie desquels on ne tiendrait même pas dix minutes avant d’être lassés en temps normal » (P. 255)
- « Il faut se rendre à l’évidence, la plupart des femmes n’ont pas besoin de nous : un ballotin de chocolats leur suffit amplement à remplacer l’orgasme » (P. 275)