Daniel Tammet

  • « Dans ma chambre, je faisais des piles jusqu’à ce que les livres me cernent de tous côtés. Quand mes parents ouvraient la porte, ils avaient peur de renverser une de ces piles sur moi. S’ils essayaient de reprendre ne serait-ce qu’un livre, j’éclatais en sanglots et je piquais une colère. Toutes les pages de ces livres étaient numérotées et je me sentais heureux, entouré par les nombres, comme enveloppé par une agréable couverture numérique. Longtemps avant d’être capable de lire une ligne de ces livres je pouvais en compter les pages. Et quand je les comptais, mon esprit voyait ces nombres comme autant de mouvements ou de formes colorées. » (Je suis né un jour bleu)
  • « Je me souviens qu’enfant, j’allais très souvent à la bibliothèque locale. Je passais des heures à regarder les livres les uns après les autres, essayant en vain d’en trouver un avec mon nom écrit dessus. Il y avait tant de livres dans cette bibliothèque, et tant de noms différents, qu’il était impossible qu’il n’y en ait pas un avec mon nom. Je n’avais pas compris à l’époque qu’il fallait écrire le livre pour avoir son nom dessus. »  (Je suis né un jour bleu)

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