« Je me pris alors à lui raconter comment m’était venue cette passion pour la littérature, de préférence française, mais aussi pour les auteurs russes, et lui dis que la lecture était quelque chose de naturel ; à l’instar d’un sport ou d’un instrument de musique, et une fois acquise l’habitude, cela devenait un plaisir dont on avait du mal à se passer. La lecture était un penchant dont il fallait prendre soin de temps en temps, essentielle pour nourrir sa raison, comme pour tout autre plaisir, puisque l’intellect requérait autant d’exigence qu’une activité physique. » (Une nuit à Aden – T1 – P. 126)
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