
Kadhafi prend la plume de Khadra pour nous conter ses souvenirs de jeunesse, cette fuite, les réalisations du dictateur, la lâcheté des dirigeants arabes qui ne bougèrent pas le petit doigt pour l’aider, ses rapports avec les femmes, la trahison de ses officiers, mais aussi les malades qui le servent, prêts à toutes les bassesses pour lui plaire…Que de souvenirs dans la tête de l’homme mégalomane qui a peur du danger, qui connaît pour la première fois la peur de mourir !
L’homme était intimement persuadé d’être élu de Dieu, mais se voulait proche de son peuple en vivant dans une tente comme un bédouin (y compris sur les pelouses de l’Elysée…) était en réalité un tyran, n’hésitant pas à faire mourir, à violer, à mentir sans aucune compassion.