
« On ne te demande pas de faire des petits génies, seulement des normaux. Une fois encore, tu n’as pas voulu faire comme les autres, tu as gagné, et nous on a perdu. »

« On ne te demande pas de faire des petits génies, seulement des normaux. Une fois encore, tu n’as pas voulu faire comme les autres, tu as gagné, et nous on a perdu. »

Réalisateur, écrivain, cinéaste…

De très nombreux petits moments de bonheur….
Michel Cousin, est un « vieux garçon » de trente-sept ans. Il travaille en qualité d’employé isolé dans le bureau dans un institut de statistiques, et n’a d’yeux que pour Melle Dreyfus, une de ses collègues de travail..Ah qu’est-ce qu’il est heureux, le jour où il arrive à prendre l’ascenseur en sa compagnie. La sentir près de lui, même s’il ne lui parle pas ! Quelle belle journée ! Un travail follement passionnant sans aucun doute : « je suis dans les statistiques et il n’y a rien de plus mauvais pour la solitude. »
Je n’aurais sans doute jamais connu Jean Guilaine et ce livre sans cette bibliothécaire, qui me dit: « Vous me direz ce que vous pensez de ce livre…Je l’ai bien aimé ! Vous connaissez Jean Guilaine? Il est de Carcassonne… »
Réalisateur de documentaires animaliers, Monsieur Tanner hérite d’une vieille bâtisse ayant appartenu à un vieil oncle…Un beau bâtiment qui nécessite une remise en état et surtout qui doit répondre à ses goûts, au goût du jour. Alors Monsieur Tanner décide de vendre sa maison afin de financer les travaux. Incapable de réaliser lui-même le travail il décide de faire appel à des artisans, à des entreprises ayant pignon sur rue…rebuté par les tarifs proposés il décide de faire appel à des travailleurs au noir, de « pénétrer ce maquis de paroles évasives, de promesses flottantes, de talents approximatifs, de tarifs changeants, découvrir un monde hors taxes, hors norme, hors la loi, peuplé de débutants hésitants, de vieux rusés, de retraités chafouins, de branleurs somptueux, de génies caractériels, de fous complets, de demi-fous, d’irresponsables, de menteurs, de hâbleurs, d’arnaqueurs, un monde instable, prêt à sombrer pour un mot de trop, un coup de vent, un verre de vin, un monde où il manque toujours quelque chose, un outil, une planche, du sable, un sac de MAP, un tuyau, du courage, du courage.« 
Complément déjanté ! Mais tellement d’humour de la part de Jean Teulé .
Un sujet pas du tout macabre, traité avec humour, sur un ton et une écriture toujours plaisant. Cette famille Tuvache vend tout ce qu’il faut pour se suicider avec efficacité, de la corde pour se pendre, jusqu’au parpaing qu’on s’accroche au pied avant de sauter d’un pont, en passant par la balle de pistolet qu’on vend à l’unité, le sabre et le kimono pour se faire harakiri….
Elle vend tout avec une grande tristesse. L’anniversaire de la fille montrant l’état d’esprit de la famille est épique. Lire la suite