
« J’étais une étrangère, dans un pays étranger, et c’est ce qui me valait d’avoir rendez-vous une fois par semaine dans le bureau surchauffé de Marie-Ange. » (P. 13)

« J’étais une étrangère, dans un pays étranger, et c’est ce qui me valait d’avoir rendez-vous une fois par semaine dans le bureau surchauffé de Marie-Ange. » (P. 13)

« Au-delà des raisons économiques soutenues par le patronat et des mesures pseudo humanitaires prônées par le gouvernement, la présence des Maghrébins en pleine force de l’âge suscitait des inquiétudes. » (P. 42)

« Le temps s’est figé ici, tous sont allés vers leur vie, je suis resté à la mienne, ici à quai, spectateur de ces destinées multiples, témoin de ces heures ou de ces jours de passage qui ont défintivement changé le visage de leur existence. » (P. 22)

« C’est en écrivant qu’elle trouve un espace habitable. En concevant un univers et en le faisant advenir sur la page. Le chant est sa parole véritable. L’écriture sa planche de salut. Le chant est sa parole véritable. L’écriture sa planche de salut. » (P. 139)

« Le prochain endroit sera peut-être meilleur, disait Ba chaque fois qu’ils se préparaient à partir pour une nouvelle mine. Le meilleur n’arrivait jamais. »

« Au Pays du père, à part des dattes trop sucrées, y a que du pain de blé noir, de l’huile amère et des cailloux. Y a rien à faire, rien à manger. »

« Ma vie, c’est celle d’une immigrée ballottée entre deux terres, perdue entre deux mondes, ni tout à fait quelque part, ni jamais totalement ailleurs. »

Bob Dubois rentre chez lui, un soir, il a « les boules« , il en a marre de dépanner des chaudières pour 137 $ par semaine!

« Réfléchir, c’est déranger ses pensées. »..

« La vie et la mort sont pareilles qu’une antenne parabolique, il faut savoir les orienter dans le bon sens si on veut éviter les parasites. » (P. 148)