« Hérétiques » – Leonardo Padura

HérétiquesUn livre en 3 parties sur 3 périodes…apparemment indépendantes, mais….

1939 : un paquebot arrive à Cuba, chargé de 900 juifs fuyant l’Allemagne; Ils sont payé le régime nazi pour fuir; le régime cubain leur demande également de payer un demi-million de dollars pour entrer sur l’île en tant que réfugiés. Bien peu le peuvent. Daniel Kaminsky né dans le quartier juif de Cracovie, espère retrouver ses parents qui l’ont envoyé depuis plusieurs mois déjà chez son oncle Joseph habitant La Havane.  Son père, sur le bateau, possède un tableau de Rembrandt, dans la famille depuis 1648 , qu’il propose comme monnaie d’échange…Après quelques jours à quai, le paquebot repart avec la quasi totalité des réfugies et la famille de David vers l’Allemagne après les autres refus d’accueillir ces juifs du Canada et des États-Unis. Ils seront exterminés Lire la suite

« L’homme qui aimait les chiens » – Leonardo Padura

L'homme qui aimait les chiensLe destin croisé de 3 hommes qui, chacun, aimaient les chiens

Ivan aurait aimé être écrivain, mais le régime cubain n’ayant pas trouvé ses nouvelles « conformes » à l’esprit révolutionnaire l’a poussé à devenir vétérinaire. Il se lit d’amitié avec un homme âgé qui promène régulièrement ses 2 barzoïs sur la plage, cet homme lui confiera un manuscrit… Lire la suite

« Les brumes du passé » – Leonardo Padura

Les brumes du passé Mario Conde, personnage récurent de Padura est un ancien flic un peu « alcoolo », et assez désabusé. Il gagne sa vie en revendant des livres anciens, dont les cubains, se débarrassent pour pouvoir manger et vivre, et faire face aux restrictions et aux pénuries dues au régime castriste. Il a trouvé une famille, d’anciens serviteurs d’un homme riche, vivant dans l’appartement luxueux qu’il a abandonné et qu’ils gardent en attendant son hypothétique retour. Après avoir vendu les vases en porcelaine de Sèvres, ils se décident à vendre les livres de la bibliothèque. Parmi eux des trésors inestimables pour lesquels des riches américains dépenseraient des fortunes capables de faire vivre un cubain pendant toute sa vie. Lire la suite