
Que serait la littérature sans la seconde guerre mondiale ? Celle-ci fascine de nombreux auteurs…et lecteurs, et il faut bien reconnaître que les écrits sont très inégaux. L’imagination l’emporte souvent sur la réalité historique, et en permanence, le lecteur doit s’interroger quant à la réalité des faits qui lui sont présentés.
Eric Vuillard, quant à lui échappe à cette interrogation. Je l’ai connu avec Congo, Tristesse de la terre, 14 juillet, et dans chacun d’eux, il arrive en 150 pages environ à décortiquer un fait historique, et surtout à passionner son lecteur.
Dans « L’ordre du jour », il ne décrira ni les batailles, ni les bombardements massifs, les camps de concentration ou les millions de morts, mais se limitera à quelques faits qui à eux seuls peuvent résumer cette guerre, Des faits qui ont permis ce conflit mondial.
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