« L’ordre du jour » – Éric Vuillard

L'ordre du jour

Que serait la littérature sans la seconde guerre mondiale ? Celle-ci fascine de nombreux auteurs…et lecteurs, et il faut bien reconnaître que les écrits sont très inégaux. L’imagination l’emporte souvent sur la réalité historique, et en permanence, le lecteur doit s’interroger quant à la réalité des faits qui lui sont présentés.
Eric Vuillard, quant à lui échappe à cette interrogation. Je l’ai connu avec Congo, Tristesse de la terre, 14 juillet, et dans chacun d’eux, il arrive en 150 pages environ à décortiquer un fait historique, et surtout à passionner son lecteur. 
Dans « L’ordre du jour », il ne décrira ni les batailles, ni les bombardements massifs, les camps de concentration ou les millions de morts, mais se limitera à quelques faits qui à eux seuls peuvent résumer cette guerre, Des faits qui ont permis ce conflit mondial.

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« 14 Juillet » – Eric Vuillard

14-juilletTous les profs d’histoire qui ont attisé nos peurs des « interros écrites » nous ont parlé de ces grands hommes, généraux, rois, empereurs qui ont fait l’Histoire, qui ont gagné ou perdu des batailles. Les soldats qui crevaient sur le terrain étaient toujours oubliés. Un soldat fait la guerre, un général la gagne.
Au sujet du 14 juillet, ils nous imposaient simplement d’être en mesure de répondre « Prise de la Bastille ». Aucun historien, aucun prof ne nous a parlé dans le détail de ces petites gens, qui versaient leur sang. De temps en temps ils nous parlaient du « peuple » et c’est tout. Seuls les écrivains ont parlé, guerre après guerre, de ces morts, de ces soldats.

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« Tristesse de la terre » – Eric Vuillard

Tristesse de la terreMes souvenirs d’enfance mis à mal, mis au tapis. Comme tout gamin j’ai lu des livres sur les aventures de Buffalo Bill… c’était l’un de mes héros de gamin de 10 ans, un héros bien piètre décrit par Eric VUILLARD.

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« Congo » – Eric Vuillard

 CongoLors de la Conférence de Berlin de 1884, tous les pays de l’Europe réunis autour de Bismark se sont partagé l’Afrique, « afin, au nom du Dieu Tout-Puissant de régler, dans un esprit de bonne entente mutuelle, les conditions les plus favorables au développement du commerce et de la civilisation ».

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