On ne présente plus Sansal, cet auteur engagé, qui, à plusieurs reprises a été menacé et insulté par certains de ses compatriotes.
Le pouvoir politique algérien ne l’aime pas, du fait sans doute de ses succès littéraires, de sa liberté de parole que ces derniers lui permettent. D’autres auraient choisi de se taire ou d’émigrer. Lui au contraire parle.
Et dans chacun de ses livres, il a le don de frapper là où ça fait mal, le don de nous faire réfléchir, de nos émouvoir. « Mes précédents livres m’ont disqualifié aux yeux de certains. » dit-il.
Le titre « Poste restante », véritable lettre ouverte à ses compatriotes, est resté censuré dans son pays. Ce pamphlet, attaque frontalement le FLN, parti qui dirige l’Algérie depuis l’Indépendance, parti incapable de placer l’Algérie sur la voie du développement, malgré les immenses ressources pétrolières dont elle dispose.
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