Le jeune Daniel, découvre grâce à son père libraire à Barcelone, un lieu secret méconnu de tous, « Le Cimetière des livres oubliés »…où sont gardés au secret, loin du monde, des livres ayant disparu de la circulation, non réédités…Le maître des lieux et son père l’autorisent à choisir un livre, à condition qu’il en prenne soin pendant toute sa vie. Alors ce sera « L’ombre du Vent » de Julian Carax…qu’il s’empresse de lire. Il découvre que tous les livres de cet auteur ont disparu, tous brûlés..Il tient en main un petit trésor. Chaque livre reflète une partie de la personnalité de son auteur, dit-on. Alors Daniel va tenter d’en savoir plus sur Julian Carax, auquel très rapidement il s’attachera, sans pouvoir le rencontrer puisqu’il est mort.
Les livres font la vie de Daniel : il vit aux côtés de son père veuf, qu’il aide de temps en temps, dans sa librairie.


Un russe, Zinoviev est découvert, de nos jours, affreusement torturé. Il a les mains liées par les menottes de Laura, femme flic…Gonzalo Gil, avocat apprend du supérieur de sa sœur que celle-ci, Laura s’est suicidé….Aveu de culpabilité du meurtre de Zinoviev dont elle a voulu se venger ou mise en scène d’un meurtre ?
J’avais beaucoup aimé 

Franco a pris le pouvoir et implacablement, son pouvoir, ses phalangistes emprisonnent, jugent, condamnent hommes et femmes parce qu’ils sont républicains, même s’ils n’ont pas de sang sur les mains. Des condamnations toujours lourdes, la peine de mort, la Pepa, est souvent appliquée au petit matin. les exécutions ont lieu par groupe…On était arrêté, torturé, emprisonné, simplement parce qu’on avait reçu une lettre de France..
Fils de républicains espagnols réfugiés dans le sud de la France lors de la guerre d’Espagne, Serge Mestre est l’un de ces auteurs qui ne font pas la une des plateaux télé.