
« Très peu d’hommes en ce bas monde ont été assez chanceux pour connaître des années durant la solitude du cachot assortie de la camisole de force. Là fut ma bonne fortune. » (P. 267)

« Très peu d’hommes en ce bas monde ont été assez chanceux pour connaître des années durant la solitude du cachot assortie de la camisole de force. Là fut ma bonne fortune. » (P. 267)

« Le bourreau Henri Desfourneaux doit s’y reprendre par trois fois, la foule quasi délirante passe les barrages de police pour tremper des mouchoirs dans le sang du supplicié : ça porte bonheur… »

« Le couteau tombe, la tête est tranchée à la vitesse du regard, l’homme n’est plus. À peine sent-il un rapide souffle d’air frais sur la nuque. »

Calmement et consciencieusement il effectue sa mission, pendre les condamnés à mort…
Le 11 octobre 1914, au Bois-des-Loges, lors des premiers combats, la section de mitrailleurs du sous-lieutenant Julien Chapelant résiste vaillamment aux assauts allemands et cause d’importantes pertes à l’ennemi. Mais les munitions s’épuisent, les mitrailleuses sont lourdes à transporter et les camions n’arrivent pas. Les soldats sont encerclés et se rendent sur ordre du sous-lieutenant…
Dès les premières pages, l’auteure nous avertit : « il s’agit d’un livre sur ce qui s’est produit, oui, mais aussi d’un livre sur ce que nous faisons de ce qui s’est produit. Il parle d’un meurtre, il parle de ma famille, il parle d’autres familles dont les vies ont été bouleversées par le meurtre. Mais plus que ça, bien plus que ça, il s’agit d’un livre sur la façon dont nous comprenons nos vies, le passé, sur la façon dont nous nous comprenons les uns les autres. » Tout est dit sur ce livre dense, fouillé, fort et puissant car vrai puisque écrit à partir d’archives importantes et de souvenirs personnels traumatisants de l’auteure.
Avocat, homme politique et écrivain français né à Paris en mars 1928 et décédé le 9 février 2024 à Paris 6e
À l’occasion du 44ᵉ anniversaire de la promulgation de la loi abolissant la peine de mort, Robert Badinter a été honoré le jeudi 9 octobre 2025, par une entrée au Panthéon.
Militant pour les droits de l’Homme, il exerce aussi diverses responsabilités au sein de la Ligue des droits de l’Homme, d’Amnesty International et des instances de la communauté israélite.
Ministre de la justice sous le président Mitterrand (1981-1986), il fit voter l’abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981.
De 1986 à 1995, il a présidé le Conseil constitutionnel. En 1995, il a été élu Sénateur (socialiste) des Hauts-de-Seine et réélu en 2004.
Il était l’époux de la philosophe Élisabeth Badinter.
Connaissez-vous Mumia Abu-Jamal ?
Gary Gilmore….un vague souvenir pour les plus anciens d’entre nous…Il fut l’homme qui exigea que la peine de mort à laquelle il avait été condamné soit appliquée. Il fut fusillé le 17 janvier 1977 dans un hangar, et semble-t-il, ce fut lui qui donna l’ordre de tir aux cinq hommes chargés de la basse besogne « Let’s do it » : … »faites le ».
J’étais encore bambin quand cette affaire éclata, je ne l’ai connue qu’avec le livre de Jean-Luc Seigle : « Je vous écris dans le noir ». J’avais besoin d’avoir un autre aperçu, beaucoup plus documenté sur cette affaire qui m’avait troublé.