
« Alors, la truie, c’est fini la belle vie ! Avec ta tête de fesse tu pourras plus mettre aucun zob dans ton pieu!». Toujours la même rengaine. Sont pas très inventifs , ces cons! » (P. 169)

« Alors, la truie, c’est fini la belle vie ! Avec ta tête de fesse tu pourras plus mettre aucun zob dans ton pieu!». Toujours la même rengaine. Sont pas très inventifs , ces cons! » (P. 169)

« Il m’aura fallu des années pour l’apprendre et une vie entière pour en comprendre le sens : pendant la guerre, mon père avait été du « mauvais côté ». » (P. 31)

Cela faisait un mois (10 mai 1940) que la Wehrmacht avait pénétré en Hollande, en Belgique et au Luxembourg…

Quelques mots échangés avec Didier Daeninckx, sur un salon du livre, quelques mots sur les souvenirs toujours en mémoire de ses livres lus, et puis ce titre qui me saute aux yeux… »une histoire vraie » me dit-il.
Il me donne quelques noms de lieux et d’autres de personnes connus par les plus anciens d’entre nous, des noms de personnes évoquées dans le livre. Il n’en fallait pas plus pour me séduire.
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Peu après l’Armistice, en septembre 1940, Joseph Bridet, se rend de Lyon à Vichy, afin d’y rencontrer un de ses anciens amis, Basson, attaché à la Direction générale de la Police Nationale. Il souhaite obtenir de sa part un sauf-conduit pour quitter la France et rejoindre de Gaulle…. Bien sur, il ne précise pas l’objet réel de sa demande, mais se perd dans des explications plus ou moins crédibles….en se faisant passer pour un pétainiste convaincu….
Clément Duprest, brillant étudiant en droit, intègre la police nationale en 1942.
Contrairement à certains de ses collègues, Duprest ne » fait pas de politique : il va se contenter de mettre au service de ses patrons son intelligence et son sens de l’observation.
Au sein de la » brigade des propos alarmistes « , il est chargé de repérer et de neutraliser les individus hostiles à Vichy…
Ainsi commence la longue carrière d’un fonctionnaire que certains diraient irréprochable. Lire la suite