Premiers mots de la 4 ème de couverture : « Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint avec sa mère son père en exil à Paris. »Connaître l’exil de la bouche de ceux qui l’on vécu… Un exil et un roman couronné du Goncourt du premier roman ! Double tentation quand on s’intéresse à notre monde!… Non?
« Exilés », « Réfugiés »…Ces mots qu’on retrouve régulièrement dans la bouche de nombreux décideurs, et aussi dans celle de l’homme de la rue, soit parce que ce sont des mots de rejet de ces étrangers, porteurs de tous les maux de la création, soit parce que d’autres, bien moins nombreux – en tout cas bien moins vindicatifs, et qu’on entend moins dans les médias et les discours – accompagnent ces exilés afin qu’ils s’insèrent du mieux possible dans notre société.
Maryam a de vagues souvenirs de cette révolution iranienne, qui vit arriver à la tête de l’Iran les ayatollah, leur rigorisme religieux, leurs barbes, leur robes noires et surtout leurs tueurs pourchassant les opposants.


Auteure française née en août 1980 à Téhéran
Morne-Galant en Guadeloupe…vous connaissez ?
Une jeune femme, Kimiâ Sadr patiente dans la salle d’attente du service de procréation médicalement assistée de l’hôpital Cochin à Paris. Sur ses genoux une petite éprouvette contenant les paillettes du papa……Elle observe les autres femmes, venues en couple, et dans l’attente du médecin, remontent à son esprit tout ce passé, tous ces événements qui l’ont amené ici …une longue histoire qui nous fera voyager sur quatre générations, entre la Perse, qui n’était pas encore l’Iran, la Turquie, l’Allemagne et Paris.

Donya, jeune fille iranienne, n’a qu’un désir, celui de fuir le régie des mollahs, qui lui imposent le port du foulard, qui persécute tous ceux qui tentent de prendre quelques libertés avec leurs lois, avec leurs interdits. Une jeune fille de plus en plus rebelle au fil des pages, qui sera torturée à 12 ans, violée à vingt ans…