Ado, j’avais eu beaucoup de peine à entrer dans ce livre, et très vite, je l’avais laissé de coté, le style, me semblait lourd, l’action me paraissait confuse…Puis récemment, au hasard d’un vide grenier, j’ai retenté l’expérience. Cet ouvrage fut couronné par le Prix Goncourt en 1933, il y a plus de quatre-vingt ans…rares sans doute sont ceux et celles qui s’en souviennent….
Impossible également de trouver un lecteur qui se souvient des événements dont Malraux nous parle….ils remontent à 1927…. et pourtant ce livre conserve une grand intérêt et par bien des points une singulière actualité.


Li Guangtou et Song Gan sont deux gamins qui deviendront « frères » quand leurs parents, veufs tous deux se rencontreront, s’aimeront et se marieront. Deux galopins qui se promettent assistance et des liens indéfectibles, à la vie, à la mort se créent entre eux.
Kongzi n’est pas n’importe qui, à ses yeux au moins…il est l’un des descendants de Confucius…à la 76ème génération..il faut absolument qu’il ait un fils afin que cette longue filiation ne soit pas interrompue…Une fille, ça ne compte pas. Malheureusement sa femme Meili lui a donné une fille qui va sur ses 2 ans.




Auteure française d’origine chinoise née à Pékin en 1972.
« Des soldats japonais traversent le carrefour, le drapeau fixé au bout de la baïonnette. Je distingue sous les casques des visages jeunes et cruels. Trapus, les yeux fendus, le nez écrasé sur une moustache, ils incarnent cette race insulaire qui, selon la légende, descend de la nôtre. Ils me dégoûtent. »…Ainsi parle la joueuse de go, jeune fille romantique, vivant dans les années 30 en Mandchourie occupée par les japonais.