
« La langue a été donnée aux hommes pour qu’ils se parlent. Que ne se parlent-ils!… » (P. 134)

« La langue a été donnée aux hommes pour qu’ils se parlent. Que ne se parlent-ils!… » (P. 134)

« Penser que Dieu s’offusque d’être moqué, n’est-ce pas la plus grande profanation qui soit ? Grand est le Dieu de l’humour. Tout petit est celui qui en manque. »

« Une seule page écrite, reposant sur le lit tremblant de sa paume. L’écriture légère et harmonieuse…. »

Auteure américaine…
Peinture, sans complaisance aucune, du monde de l’argent, notamment de ces petits Juifs sortis du ghetto, et devenus riches, très riches, de ces Juifs qui aiment l’argent au point de s’en rendre malades…Si Irène Némirovsky, morte du typhus à Auschwitz en 1942, ne l’avait pas écrit, on aurait pu sans peine l’attribuer à un auteur antisémite du fait des poncifs généralement utilisés par ces auteurs repoussants, des poncifs repris par l’auteur : le nez crochu, les ballots d’étoffes ou de ferraille… Lire la suite
« Il est simplement le récit d’une destinée singulière à laquelle j’ai souvent rêvé. »….écrira Robert Badinter sur la 4ème de couverture du livre….la destinée d’une grand-mère, Idiss, qui a certainement forgé une partie d’une autre destinée, celle de Robert Badinter…
Le 31 mars 1492 les Rois Catholiques d’Espagne, Isabelle la Catholique et Ferdinand II d’Aragon signèrent le décret de l’Alhambra qui donnait aux Juifs jusqu’au 31 juillet de cette même année, pour se convertir au christianisme ou pour quitter le royaume. Beaucoup choisirent l’exil; un exil qui les priva de toutes leurs richesses. Nombre d’entre eux furent dépouillés lors de leur voyage en terre d’Espagne. Tous furent fouillés et dépouillés aux frontières.
J’ai fait connaissance avec Henri Roth, cet été, au hasard d’une visite dans une boîte à livres, sur la plage…Dans la grande « famille » des Roth, je ne connaissais que Philip et Joseph. Petite précision, aucun d’eux n’a de liens de parenté avec les autres…
« Le porteur d’eau Jankl était monté le dernier dans le wagon. Rien d’étonnant s’il se trouvait tout près de la porte, qu’on avait verrouillé de l’extérieur. » Le train part dans le froid glacial vers une destination inconnue.
Ernest est un vieil homme de soixante dix ans guetté par la maladie et la solitude…Iréna, jeune femme, la trentaine, l’aide le matin dans ses tâches ménagères. Ernest et Iréna vivent à Jérusalem. Une fois son travail achevé, Iréna retourne chez elle.