On ne présente plus Sansal, cet auteur engagé, qui, à plusieurs reprises a été menacé et insulté par certains de ses compatriotes. Le pouvoir politique algérien ne l’aime pas, du fait sans doute de ses succès littéraires, de sa liberté de parole que ces derniers lui permettent. D’autres auraient choisi de se taire ou d’émigrer. Lui au contraire parle.
Et dans chacun de ses livres, il a le don de frapper là où ça fait mal, le don de nous faire réfléchir, de nos émouvoir. « Mes précédents livres m’ont disqualifié aux yeux de certains. » dit-il.
Le titre « Poste restante », véritable lettre ouverte à ses compatriotes, est resté censuré dans son pays. Ce pamphlet, attaque frontalement le FLN, parti qui dirige l’Algérie depuis l’Indépendance, parti incapable de placer l’Algérie sur la voie du développement, malgré les immenses ressources pétrolières dont elle dispose.


Après avoir, dans «
Essai, biographie romancée…. »Une nuit à Aden » (Tome I) est un peu de tout, difficile à définir, unique et bigrement captivant, bigrement intéressant pour celui ou celle qui s’intéresse aux soubresauts pouvant aller jusqu’aux tempêtes de notre monde, de notre actualité.
On ne présente plus Jean Ziegler, chacun connait ses engagements contre la faim dans le monde, au sein de l’ONU. Il est, à mes yeux, une conscience pour notre monde.
« Un crime monstrueux…. », « Le monstre a tué… »que de fois ces poncifs nous ont été asséné par les médias. Que de fois avons-nous eu de telles pensées à la lecture de comptes-rendus de procès?
Certains livres ont la capacité de nous informer et de nous permettre de nous interroger. « Sapiens : une brève histoire de l’humanité »en faisait partie.
Les plus anciens d’entre nous, ceux qui ont connu la blouse à l’école primaire, se souviennent certainement de cette période du début des années 60, de la fin de la guerre d’Algérie. Après Zappy Max, on nous imposait le calme au moment des informations qu’on écoutait dans un silence religieux à la radio. Nos préoccupations de gamins ne nous permettaient pas de tout comprendre, mais nous saisissions bien inconsciemment, du fait des visages soucieux de nos parents, le drame de la situation.
Vous, moi …nous sommes tous des descendants de l’Homo Sapiens…Homo Sapiens qui cohabitait avec d’autres espèces d’hominidés, Homo neanderthalensis, Homo soloensis, Homo floresiensis, Homo erectus…..Nous avions tous il y a six millions d’années une grand-mère commune, chimpanzée sans doute, vivant en Afrique… Et Sapiens conquit la planète et effaça de celle-ci toutes ces autres espèces d’hominidés il y a 15 000 ans environ….puis élimina, partout où il s’installait les espèces animales…. rayés de la terre les marsupiaux de plusieurs tonnes, les mammouths….les variations climatiques n’expliquent pas certaines disparitions d’animaux. Sapiens avait faim et procréait, allait à la conquête de nouveaux territoires, alors il tuait, tuait.
Ils sont partis, ils ont combattu, ils ont tué puis écœurés, déçus, ou par peur ils sont revenus. Parfois, leur famille est partie au péril de la vie de chacun des membres ou de leur liberté afin de les aider à revenir en France….. »Ils » ce sont ces ados, ces garçons et filles aussi, partis par centaines faire le djihad en Syrie ou ailleurs. Des français et françaises, des banlieues ou non, qui depuis sont emprisonnés ou portent un bracelet électronique et pointent régulièrement dans les commissariats….Certains d’eux parfois repartiront combattre, pressés de fuir une deuxième fois la France ou attirés par la mort…Certains sont revenus pour tuer en France, d’autres se déclarent repentis.
Dans son livre « Un autre :